Pour découvrir leur parcours singulier et comprendre leur travail concret sur le terrain, le Mémorial de Verdun vous propose d’aller à la rencontre de Patrick Robert, photoreporter contemporain, Dimitri Beck, directeur de la photographie de Polka et Alizé Le Maoult, cinéaste, photographe et auteur d’une série de portraits rendant hommage à ces hommes et ces femmes qui témoignent..
Lors du tournage du film Le Cercle parfait d’Ademir Kenovic à Sarajevo en 1995, Alizé Le Maoult, cinéaste et photographe fait la connaissance des photographes internationaux qui couvrent le conflit. La force de leur engagement et les liens d’amitié qu’elle a tissés avec eux lui inspirent une série de portraits intitulés Génération Sarajevo, qu’elle élargit ensuite à tous les photographes qui partent dans les zones de conflits. Sa série compte aujourd’hui près de quatre-vingt portraits dont 24 sont aujourd’hui exposés dans une installation qui leur rend hommage, en conclusion de l’exposition. Dans ses portraits frontaux, photographiés au Leica, dos au mur, les regards des reporters se confrontent à ceux qui les regardent et nous interrogent.
Dimitri Beck est le directeur de la photographie de Polka (magazine, galerie et multimedia) dont il est l’un des membres fondateurs au côté de la famille Genestar, depuis 2008. Auparavant, de 2004 à la fin 2006, il dirigeait l’agence Aina Photo à Kaboul et formait des photographes afghans. Il était également rédacteur en chef du magazine bilingue français-anglais Les Nouvelles de Kaboul/New Afghanistan. Dimitri Beck a commencé comme journaliste indépendant en 1998. Il a régulièrement voyagé en Asie centrale et dans la région du Caucase. Il intervient régulièrement lors de conférences sur le photojournalisme et donne des cours au département Journalisme de Sciences Po à Paris. Toutes les semaines, il tient une chronique radio sur France Info.
Patrick Robert, né en Algérie en 1958, est passionné par l’actualité internationale et exerce le métier de reporter de guerre depuis près de trente ans. Il a couvert de nombreux conflits en Afrique, en Asie, au Proche et Moyen-Orient ainsi qu’en Europe de l’Est, tout en réalisant des portraits de personnalités politiques ou du monde du spectacle, et des reportages de fond. Il a été grièvement blessé par balles au Libéria en 2003. Son travail fut distingué deux fois au festival Visa pour l’Image à Perpignan.
Tarif
Entrée libre, accès dans la limite des places disponibles.
La réservation est conseillée.