Conférence

7 juin 1916, la prise du fort de Vaux par les Allemands

Soirée thématique
  • Date
  • Lieu
    Mémorial de Verdun
  • Durée
    3h30
À l’occasion de la date anniversaire de la prise du fort de Vaux par les Allemands durant la bataille, le Mémorial de Verdun propose de revenir sur la semaine qui précède la prise du fort à travers des visites guidées thématiques et une rencontre autour d’objets et de documents de la collection témoins de cette date décisive dans la bataille et de l’histoire du fort.

Dès le début de la bataille de Verdun, le fort de Vaux est l’un des objectifs prioritaires de l’armée allemande. Bombardé par près de 8 000 obus par jour lors du printemps 1916, sa garnison, assiégée du 2 au 7 juin 1916, résiste et mène des combats héroïques à l’intérieur avant de se rendre, vaincue par l’épuisement et la soif. Ce fort devient alors le symbole de la résistance du soldat de Verdun.

Visites guidées & rencontre avec Nicolas Czubak, responsable du Pôle Histoire & Médiation, et Nathalie Bruneau, responsable des Collections au Mémorial de Verdun.

Informations

PROGRAMME

  • 16h30 & 19h : FORT DE VAUX - VISITES GUIDÉES THÉMATIQUES / Le siège du fort de Vaux, avec Nicolas Czubak
  • 18h : RENCONTRE / Objets témoins de l’histoire du fort de Vaux, avec Nathalie Bruneau

Seront présentés les objets suivants :
Le manuscrit original de l’ouvrage Le drame du fort de Vaux, écrit par le commandant Raynal et publié en 1919. Le drame du fort de Vaux retrace l’ensemble de la campagne militaire du commandant Raynal durant la Grande Guerre, des combats de 1914-1915 lors desquels il est blessé trois fois, à son retour en France le 4 novembre 1918 à la suite de sa captivité. Le cœur de l’ouvrage reste le siège du fort de Vaux du 2 au 7 juin 1916.
Les objets de Josef Brinkmeyer, soldat clairon du 158e régiment d’infanterie allemande, ayant participé à la prise du fort de Vaux aux côtés du lieutenant Gabcke : un album photographique, sa gourde de réserviste, une paire de jumelles allemandes, son bugle, un drapeau français qu’il aurait pris lors de la prise du fort.